Bombarde et Biniou
Que de jours passés entre ces deux clichés, que de jours, que de vies, et que d'amour pour notre patrie, patrie de naissance et patrie de coeur.Peu importe ou je suis , ou j'ai été , ou je serais, tant que mes oreilles vous entendront jouer, instrument a vent, par excellence, symbole de nos tempetes , et symboles de nos efforts, bombardes et binious, vous m'irez toujours droit au coeur;quelques notes égrenées, quelques airs de gavotte, de plinn, d'aan dro ou de laridé, de jabadao ou de gwerz, ou de ma douce derobée me font meme ici de retour sur ma lande, venir les larmes au yeux; ce sont les appels des anciens à nos générations, la tradition persistante par exxcellence, le renouveau de la celtitude, la respiration de nos coeurs gwen ha du ( blancs et noirs comme notre drapeau ), comment les refuser puisque l'armée française, vous a utilisées pour motiver nos marins, nos soldats bretonnants , qui ne comprennaient encore pas le français , pour passer à l'attaque, defendre la mere patrie, en vous plaçant à l'avant des troupes avant l'assaut, comme nos cousins écossais et irlandais, que l'armée a reconnu votre mérite , nos vaillants ancetres, en vous remerciant et acceptant , chose inimaginable, la création d'un bagad toujours conservé dans la marine, le Bagad de Lann Bihoué, le plaisir que vous y prenez à y jouer ,pays que vous etes, au service de la république, est l'écho de votre terre, l'amour de votre mer, le bleu et le vert en vos yeux, melés d'embruns quelquefois dans vos cheveux, représentent encore a eux , certaines couleurs si représentatives de notre terre, sonnez encore et encore, mais sonnez dorénavant la joie de la paix et non plus l'appel au combat, nous avons appris le français , un peu perdu le breton, savourons la joie de servir la cause de la république en donnant encore de nombreux militaires, mais cette fois pour servir la paix, nous brillants voyageurs, essaimés par le monde, représentez nous encore et encore, melez vous toujours aux plaisirs de la vie, et rappelez partout ou vous passez au son aigrelet mais si puissant de la bombarde, aux accords musclés en souffle du biniou, que partout nous serons chez nous quand nous vous entendrons, sonnez sonnez donc, freres bretons