LA VIEILLE AUX TROIS POMMES
au fond de la campagne perdue, au détour d'un chemin, était une pauvre petite maison , dans laquelle isolée vivait une vieille femme pauvre ;elle avait décidé en ce soir d'hiver, de se cuire trois pommes, une petite, une moyenne et une grande .
elle les dépose pour cela sur les braises dans l'atre qui réchauffait la petite maison de cette pauvre femme, sans aucune richesse, ce soir là , que ces trois pommes glanées.
derriere le premier boquet le plus proche de la maison, se cachaient trois voleurs, un grand, un moyen et un petit,ils avaient remarqué la maison isolée et la femme seule, et s'imaginaient deja trouver riche obole en ces lieux ;
voyant la femme bouger a l'ombre de sa chandelle, le grand dit au petit, tu es le plus petit, vas donc écouter ce qu'elle dit et reviens nous dire si nous pouvons rentrer la voler
le plus petit des voleurs, s'aapprocha donc de la fenetre, et là , il fut pris d'une peur , car il entendait la vieille femme dire tout fort, tu vois toi le petit moreceau, je vais te faire cuire, et ensuite , quand tu auras craché tout ton jus , je vais te manger, il prit peur et s'en revint raconter l'histoire aux deux autres comperes, jurant de ne pas rentrer dans la maison
le moyen voleur décide d'y aller sous la fenetre , épier cette vieille que son comparse avait surement du mal comprendre, et là stupéfaction, a peine sous la fentre il entend a son tour la femme parler et dire, c'est a ton tour le moyen , tu vas voir tu vas cracher aussi, et quand tu auras fini je temangerais crachats y compris, à son tour il se prit les jambes a son cou prévenir le plus grand restant
ce dernier se dit, ce sont des peureux ces deux là, comment donc avoir peur d'une femme seule dans une cabane isolée en pleine campagne, je vais y aller, et a son tour il entend, enfin ce sera ton tour a toi la plus grande part, baves tout ton compte , quand tu en auras fini, je te mangerai bave et tout
il s'en fuit tres vite craignant que la vieille ne sorte et l'enfourche pour le griller dans l'atre
et pendant ce temps notre bonne vieille, avait fait cuire ses trois pommes par ordre de grandeur, et les dégusta en disant il n'y a pas de meilleur bonheur qu'un bonheur simple, avec trois pommes ma seule richesse, j'aurais passé peut etre une des plus chanceuses soirées de ma vie
elle ne savait si bien dire, les trois voleurs, s'étant juré de s'éloigner au plus vite de cette femme qui sans les avoir vus avaient deviné , pensaient ils ,leur présence et les avaient effrayé
ce conte de se retranscrit pas exactement du breton en français, mais c'est une histoire rapportée de générations n générations, depuis les veillées au coin des cheminées jusqu'a ce jour, au coin du filet qu'est le web