automne
La route longe l'étang, l'eau y stagne tout le temps .
Les saules tout au long y pleurent leur peine en choeur.
Les marronniers et les noisetiers y sement leurs graines.
Quelques couplesd'amoureux de longue date s'y promenent ,
Se remémorant leurs chagrins comme leurs joies de coeur,
Lentement , se parlant, se regardant tout en marchant .
Les feuilles dans leurs tourbillons les effrolent
Comme les sourires des petitrs trolls
Cachés au creux des fossés et sous les herbes longues
Ecoutant régukierement les heures s'égrener du fond des combles
Des clochers lointains, si fiers si puissants
Que jamais nulle part on ne les croise sinon en les voyant
Quelques gouttes dans l'eau, papillons sur les ruisseaux
Derniers sourires d'un été, derniers baisers au gout sucré