humeurs badines
Ou est donc le temps passé des écoliers,
Le temps passé des blés dorés à moissonner
Dont on cueillait des gerbes avant qu'il ne soit coupé
Comme des bouquets pour encore honorer
Nos soldats dans ces cuivres si bien astiqués
La terre en regorge tout autant
Mais se perdent les traditions d'antan
De la nature remercier
En l'honorant en plein été
Ou sont les équipes de battage
Faites d'hommes de tous ages
Alliant leur force et leur savoir
Pour augmenter a leur tour leurs avoirs
Pendant que les femmes à la cheminée
Toute la journée et au four s'activaient
A cuire les énormes pains et le riz au lait
Dans la chaleur étouffante du four en juillet
Une fois la journée finie, tard à la nuit tombée,
Chacun a la granbde table s'asseyait
Et comme le travail le pain on partageait
Revant deja de la prochaine année
Ces femmes et ces hommes savaient ce que travailler voulait dire
Se tuer a la tache peut on meme dire
Jamais aucun devant l'autre n'a voulu faillir
Ils se soutenaient tous sans mot dire
La convivialité était de mise
L'entraide et pas de méprise
Chacun avait sa place
Qu'importe pourvu qu'on y fasse
Sa part de labeur difficile s'il en est
Entrecoupée de sifflets
De la loco qui deja au matin trop chauffait
Comme le plein été qui la peau leur dorait
Le cidre apaiasait les soifs, ou les augmentait
Suivant les gourmandises et abus de chacun
Y avait il vraiment tant d'abus
Ou n'était ce la qu'un simple chahut
Entre les blagues racontées les airs sifflotés
Tout au long de la journée,
Il fallait bien s'abreuver
Et surtout se motiver
Quand donc pourras tu me raconter la suite Mamie, quand tu auras rejoint Pappi au paradis,
oui mon enfant je viendrais en tes reves gentiment te hanter et a mon tour
continuer de te raconter ce qu'il ne t'a pas encore dit
mais maintenant vas te coucher demain nous irons glaner quelques épis de blés